Les joies de la logistique

Tout était bien ficelé. Nous partions à vélo, la palette chargée avec tout notre matériel pour l'année en bateau attendant sagement que le transporteur vienne la chercher. Nous n'aimons pas mettre la pression aux gens, il avait un mois pour amener nos affaires au chantier où se trouve le bateau à Port-Saint-Louis du Rhône. Nous souhaitions nos affaires le 3 ou le 4 septembre afin de mettre à l'eau rapidement et rester un minimum de temps dans un chantier chaud, venteux et infesté de moustiques.

 

La théorie était trop belle...

Sur le chemin de Port-Saint-Louis, nous apprenons que personne n'a de trace de notre palette puis qu'en fait elle est toujours à Rennes.

 

Nous patientons et faisons patienter les filles. Nous décidons de repeindre des portes de placards, nous allons visiter les Salins du Midi, nous finissons même par avoir notre petit tour de balade dans le chantier : on marche dans les allées jusqu'à la cale de mise à l'eau où l'on prend le goûter en regardant les poissons ou les débris qui flottent. Puis les filles vont sur leur "île", un enrochement en bordure de cale coincé entre l'eau et les barbelés.

 

Après être passée dans les mains de 4 ou 5 entreprises différentes, la palette arrive enfin (je passe les détails et les innombrables appels). Euh elle a une drôle de tête... Elle a été refaite, les cartons lourds posés sur les légers et nous avons même des choses qui ne sont pas à nous ! Mais le principal est que nous avons toutes nos affaires et que la casse est très minime, ouf !

Maintenant il faut tout caser dans le bateau. Et dans mes souvenirs il était plus grand. Mais tout fini par trouver plus ou moins sa place, l'antifooling est fait et nous pouvons mettre à l'eau.

C'est la fête ! Nous suivons le chariot de mise à l'eau sur lequel est perché Sarabande soulagés que ce moment arrive enfin et sous les cris de joie des filles.

 

Nous restons encore à quai 24 heures pour tout caser et mettons enfin les voiles. Le voyage commence, tout le monde est détendu et le vent est idéal pour parcourir les quelques milles qui vont nous permettre de quitter la zone industrielle de l'embouchure du Rhône.

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